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Pérou - Bolivie - Mai 2016

Etape 19 - Pérou - A l'assaut des ruines incas de Pisac

Mardi 10 mai. Chouette ! Ce matin, levé à une heure normale. ça fait du bien aussi. Du coup, je suis frais et dispo pour le rendez-vous donné par mon guide sur la place Santa Domingo. C'est d'ici que partent toutes les excursions pour la vallée sacrée et les sites environnants de Cuzco. Du coup, c'est un bazar inouï. Tout le monde veut monter avec tout le monde, les guides s'arrachent les bus qui arrivent (et leurs cheveux !), c'est parfois la foire d'empoigne, mais tout ce joli monde finit par trouver sa place, l'on ne sait par quel miracle de l'organisation. Bref, tout ça ne vaut pas les petites pastilles de couleur qu'on nous plaque sur les vêtements en Thaïlande ! Allez zou, petit coup d'oeil sur la carte de la vallée sacrée des Incas et en voiture Simone !

Ok, une fois à bord, on sort plus ou moins rapidement de Cuzco et de son centre-ville encombré de voitures et de bus, et on se rend compte très vite que la ville est placée en plein coeur d'une cuvette bordée de montagnes andines. Ok, on s'élève un peu plus et on tombe rapidement sur les premières ruines incas de la vallée sacrée. Notre chemin passe donc devant l'entrée des ruines imposantes de Sacsayhuaman***, et j'en viens vite à regretter de ne pas avoir plus de temps que cela pour visiter tous les sites de vallée. Ce sanctuaire inca dressé sur un promontoire naturel dominant Cuzco, n'est pas une forteresse, mais ses immenses blocs de pierre font imparablement pensé à une immense construction herculéenne. Bref, ne nous y atardons pas, j'espère bien un jour revenir par ici pour la visiter. Fin de la parenthèse.

Bon, voilà, après une petite heure de route, nous voici arrivés à Pisac***, un site posé au pied de la montagne, à plus de 2.800 m d'altitude. En quechua, Pisac veut dire perdrix. Il est le village situé le plus à l'est de la vallée sacrée, à 32 km de Cuzco. En fait, les ruines se trouvent à 7 km plus haut sur la montagne qui surplombe le village. Pour se garer, c'est la croix et la bannière, mais à force de manoeuvre, on finit par trouver une place. Depuis le parking, il faut encore marcher cinq petites minutes avant d'accéder à l'entrée du site. De là, on aperçoit déjà les ruines du site inca posées à flanc de montagne.

Avis aux amateurs, pour visiter Pisac***, il faut absolument éviter de faire l'excursion en voyage organisé... La visite se fait au pas de course, et a posteriori, je regrette vraiment d'avoir choisi l'excursion. Dieu merci, comme je comptais prendre le train pour Agua Calientes et le Machu Picchu à Ollyantatambo, j'ai arrêté le massacre dès mon arrivée à Ollyantatambo afin de visiter les ruines le plus tranquillement possible. Là aussi, parenthèse fermée. Du coup, j'en profite pour glisser une jolie photo de lama prise sur la route de Pisac, sur un marché artisanal, que je ne savais où mettre.

Bref, j'en retourne à mon lama, ou plutôt aux ruines de Pisac***. La visite commence invariablement par le haut du site, avec le quartier de Kantus Rakay, le premier après avoir quitté le parking.

De là, on a un panorama de folie sur l'ensemble de la vallée sacrée, couvertes de larges terrasses incas ancrées dans les flancs de la montagne.

A peine une petite demi-heure pour visiter le site de Pisac***, c'est carrément inadmissible. Plus jamais je ne tomberai dans ce piège à touriste. Promis, juré, craché ! Bon, du coup, je laisse notre guide à ses explications et ja pars à l'assaut de la montagne qui abrite le quartier haut perché de Kallaqasa***. Le plus important du site. Ici, les ruines font immédiatement penser à un vaste complexe d'habitations, de bains cérémoniels, de places et de marchés.

Ici et là, des pans de murs magnifiquement ajustés font également penser à une citadelle. Depuis le sommet, on a une vue grandiose sur toute la vallée. Les terrasses incas grimpent les flancs de la montagne. A force de monter, des tours apparaissent. Les pierres ajustées forment des angles inouïs.

En redescendant les marches de la citadelle et de Kallaqasa, un sentier part à gauche et mène droit à la porte du Serpent, une belle entrée inca dont on devine encore le système de fermeture.

C'est donc au pas de course que la visite du site de Pisac s'achève. Plus jamais, on ne m'y reprendra. Cerise sur le gâteau, au retour, nouvel arrêt du bus au village moderne de Pisac, lieu du plus grand marché indigène du Pérou (le samedi)... pour amener les touristes dans une boutique hors de prix. Tout ça pour ça. Ok, je sors furieux du magasin et je fais un petit tour sur le marché, histoire de jeter un coup d'oeil sur ce charivari de couleurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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